La couleur de la lumière dépend fortement de ce que l’on appelle la température de la lumière (la lumière blanche est considérée comme froide, la lumière jaune comme chaude). Cette dernière est mesurée en kelvin (K) et cette unité de mesure définit à son tour les couleurs de la lumière, qui peuvent être subdivisées en trois groupes:

Le rendu des couleurs indique la saturation des couleurs sous la lumière correspondante. Il est exprimé par «Ra» (R signifie indice de référence, a indique général, l’abréviation signifiant «index général») ou «IRC» (indice de rendu des couleurs), où 100 est la valeur la plus élevée (correspond à la lumière du soleil). Plus le «Ra» est élevé, plus les couleurs sont saturées pour les observatrices et observateurs. En même temps, plus le «Ra» de l’éclairage est élevé, plus les objets paraissent naturels.

Bien sûr, une reproduction optimale des couleurs est souhaitable partout, mais elle est particulièrement valorisée sur les surfaces de vente. Après tout, une belle lumière rend les gens et les objets plus attrayants. Dans les magasins, les produits sont donc délibérément éclairés de manière à avoir un effet plus frais ou plus brillant sur la clientèle. Dans les bijouteries, par exemple, on utilise de préférence des ampoules qui recouvrent largement le spectre des couleurs et ont donc un rendu des couleurs élevé – ce qui rend les métaux précieux particulièrement beaux et brillants.

La lumière ne sert pas seulement à enregistrer des informations visuelles, elle a également un impact considérable sur les fonctions corporelles. De plus en plus de découvertes ont été faites ces dernières années (voir DIN V 5031-100). Par exemple, que l’influence non visuelle de la lumière a un effet sur la chronobiologie (l’horloge interne) d’un être vivant et sur son rythme circadien (voir la section suivante), en fixant de manière significative le rythme des fonctions corporelles. Cela signifie que l’intensité, la durée et la couleur de la lumière sont des facteurs importants qui affectent les organismes positivement ou négativement.

Le rythme circadien synchronise les fonctions du corps au cours d’une durée de 24 heures et modifie à la fois la température corporelle ainsi que les niveaux de mélatonine et de cortisol. Il se manifeste le plus clairement dans le rythme sommeil-éveil, le facteur clé étant à son tour le rythme lumière-obscurité. En outre, il est influencé par les fluctuations de la température et l’apport alimentaire.

La lumière rend donc actif et peut augmenter la vigilance. Cela signifie que la lumière a le potentiel d’augmenter les performances. Grâce à une lumière biologiquement efficace à l’intérieur, qui simule les couleurs de lumière selon la routine quotidienne naturelle (voir l’image) et qui se caractérise par un éclairement suffisant pour chaque tâche utilisant la vue, les performances visuelles et de travail peuvent être influencée positivement. Comme petite expérience, vous pouvez éteindre ou baisser la lumière pendant quelques minutes dans une pièce à l’abri de la lumière du jour. Vous remarquerez sûrement comment le corps se fatigue lentement.

Ce phénomène est également la raison pour laquelle, en hiver, à mesure que les jours raccourcissent et que les gens absorbent moins de lumière, certaines personnes souffrent du syndrome dit SAD (Seasonal Affective Disorder – trouble affectif saisonnier), également appelé dépression hivernale. En raison de ce que nous savons maintenant de l’influence de la lumière sur le corps humain, il n’est pas surprenant qu’en médecine, ce syndrome soit traité par la photothérapie et que la bonne lumière dans la vie quotidienne aide également à combattre ses symptômes. Car la lumière est cruciale pour la santé et le bien-être. Elle affecte également les émotions humaines et la capacité de concentration.